Sara Bellali, chercheuse marocaine
A l'âge de vingt-huit ans, Sara Bellali est l'une des premières chercheuses au monde à avoir pris un cliché au microscope du Coronavirus. Comment en est elle arrivée là?
Elle est née à Casablanca et est allée à l'école comme tous les enfants de son âge. Quand elle a obtenu son baccalauréat scientifique, option physique chimie, elle s'est inscrite à la faculté des sciences de Ben Msik à Casablanca. Puis, elle a rejoint I T H U de Marseille, en France, dans le cadre d'un stage pour son master.
Pendant son stage, le professeur Didier Raoult a remarqué son travail sérieux, et lui a proposé de rester au sein de son institut, pour faire une thèse qui durera quatre ans. Elle s'est tout de suite sentie à l'aise, principalement, grâce au professeur Raoult qui n'accorde aucune importance aux différences entre ses collaborateurs, puisque le plus important pour lui, c'est le travail. Au laboratoire, ils sont de toutes nationalités. Mais au-delà de ce détail, ils ont le sentiment d'être une famille.
Sara Bellali est fière de faire partie de l'équipe d'un grand professeur chercheur. Elle a beaucoup aimé la recherche dans le domaine de la microbiologie grâce à ce savant.
Pour le moment, elle apprend le maximum possible auprès du professeur Raoult. Elle est encore jeune, elle n'a pas assez d'expérience, mais elle compte rentrer au Maroc et former sa propre équipe dans son pays.
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